TOKYO GHOUL
swallow the flesh of your brothers, as divinity comes with sacrifice.
HIGANBANA

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TOKYO, MAI 2020 ✧ Les ghouls ont toujours fait parti des légendes et des murmurs de rue, tuant dans les ombres ou en plein jour, terrifiant les populations qui croient ou pas en elles. Mais récemment, c'est une menace nouvelle qui a émmergé à Tokyo : de violents attentats, qui ont secoué la ville et l'a partagée en deux, menés par une rébellion d'un nouvel ordre. Cette rébellion, signant ses actes du dessin d'une fleur rouge, ne désire pas faire peur aux hommes ni les faire se soumettrent à elle. Non, ce qu'elle désire c'est construire une nation où les ghouls règneraient en maître sans les hommes ; et si elle doit les écraser pour se faire une place, elle fera tous sacrifices. Bienvenue dans une Tokyo partagée entre la Ville et la Terre Rouge, entre les ghouls et les hommes, dans la peur et les rêves de grandeur des ghouls cannibales.
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et c'est censé être bon ? - ft. sybile van hilde

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et c'est censé être bon ? - ft. sybile van hilde Mer 30 Jan - 22:14

et c'est censé être bon ?ft. sybile van hilde, nodoka fujii.— ... découpez finement les feuilles de choux chinois et incorporez-les à la pâte.

Elle se réchauffait au soleil d'hiver, assise sur son lit, la tête coincée entre un coussin et le rebord de sa fenêtre. Une émission de cuisine en fond. Nodoka s'interrogeait sur un grand nombre de sujets concernant la société humaine. La gastronomie faisait partie de ces choses qui l'intriguait énormément. Elle n'était pas difficile lorsqu'il s'agissait de nourriture comme en témoigne son régime bimestriel. Néanmoins, elle ne se voyait pas savourer une entrecôte accompagnée d'un verre de vin : impossible. Un morceau de viande à l'odeur d'étron et une boisson fétide au point de vous couper l'appétit à la première goutte, non merci. Comment les Hommes parviennent-ils à ingurgiter ces plats ? Comment ces mets joliment décorés, éclatant de couleurs peuvent détenir un goût aussi immonde ? C'étaient toujours les mêmes questions qui revenaient sans cesse dans son esprit.

Poussée par la curiosité, elle voulait inspecter tout cela d'elle-même. Ces émissions télévisées ne parvenaient pas à la satisfaire. Ainsi, elle s'habilla en vitesse et se dirigea vers une rue commerçante : Nakamise-dori, à quelques pâtés de maisons de son appartement. Située dans l'enceinte du temple Sensoji et s'étalant sur plus de 250 mètres, on pouvait y compter près de 89 stands de nourriture. L'endroit idéale pour mener son enquête.

Arrivée à destination, Nodoka resta immobile pour s'extasier sur la gigantesque porte qui se présentait à elle : le Kaminarimon. Elle s'étonnait à nouveau de voir que les Hommes pouvaient construire des édifices de cette taille. Au bout d'un quart d’heure vingt minutes, une vingtaine de photos, la jeune femme commença à s'engouffrer dans la rue marchande au même rythme que l'immense foule qui s'étalait à perte de vue.

L'embarras du choix, que devait-elle choisir ? C'étaient des enseignes différentes, des menus différents, des prix différents, certaines pâtisseries demandaient que l'on choisisse un goût parmi des dizaines de goûts différents. Devait-elle se pencher vers une barquette de takoyaki ? Un sachet d'Age-manju ? Ou devait-elle se laisser tenter par des Ningyo-yaki aux formes diverses et variées ? Nodoka ne savait plus où donner de la tête. Dans tous les cas, elle connaissait déjà le résultat par son frère : nausée et vomissements. Elle voulait tout de même l'expérimenter, étrange en effet.

Alors qu'elle était figée sur place, une vieille dame s'avança vers elle, un gâteau fourré en forme de poisson à la main. Rien de plus qu'une stratégie pour attirer des clients vers son stand. Nodoka se saisit de l'échantillon gratuit et remercia la marchande. Elle comptait en goûter un morceau plus tard, toutefois la vendeuse insista à ce qu'elle le mange maintenant afin d'obtenir son avis. La persévérance de sa demande finit par la gagner. Elle croqua dans le taiyaki. Dévorer une éponge, une éponge qu'on aurait traînée le long d'un trottoir, c'était l'impression qu'elle en avait. La jeune femme se retint de laisser apparaître son dégoût et esquissa un léger sourire. Sa demande enfin satisfaite, Nodoka s'en alla un peu plus loin pour recracher cette chose qu'ils appelaient nourriture dans un mouchoir avant de se mettre à tousser. Elle était à deux doigts de vomir, mais se rincer la bouche avec de l'eau avait permis d'échapper à cela.
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Sybile Van Hilde
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Re: et c'est censé être bon ? - ft. sybile van hilde Dim 3 Fév - 2:41

ET C'EST CENSÉ
ÊTRE BON ?
nodoka & sybile
La patrouille du jour n'avait pas été très mouvementée et Sybile allait rentrer bredouille après plusieurs heures à tourner en rond, d'autant plus qu'elle n'avait eu personne avec qui la faire. La période des fêtes avait beau être finie, beaucoup d'inspecteurs partaient en congé décalé une fois que leurs collègues avaient assez profité de leurs familles pour reprendre le travail ; hélas, la jeune inspectrice avait été transférée il y a trop peu de temps pour profiter de ce genre de privilèges.

Elle se retrouvait donc toute seule, son gros manteau gris sur les épaules lui pesant autant voire plus que sa solitude, sa grosse mallette tenue entre ses petites mains, se demandant si elle devait juste rentrer chez elle ou faire quelque chose dans le coin. Sa journée était terminée après tout, et à part retourner au bureau et travailler seule sur ses dossiers jusqu'à pas d'heure, Sybile n'avait pas grand chose à faire. Le chemin de sa patrouille se terminait ici, à Asakusa ; elle connaissait assez bien l'endroit puisqu'elle avait y avait déjà fait des patrouilles comme celle-ci, mais au final à part les vieux bâtiments traditionnels et les quelques temples devant lesquels elle passait, la colombe ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds. Alors quitte à perdre du temps, autant faire le tour du quartier un peu plus en profondeur que d'habitude.
La colombe tourna un moment entre les temples et les divers édifices traditionnels qui se présentèrent sur sa route, et quoi que se recueillir simplement ou s'arrêter un moment devant le Kaminarimon ne la gênait pas, elle n'en trouvait aucune satisfaction. C'est déjà ce qu'elle faisait à chaque fois qu'elle était à Asakusa, comme une espèce de touriste assez stupide pour refaire en boucle le même chemin jour après jour.

Pour changer un peu, Sybile se décida à tourner vers un endroit où elle n'allait jamais. Une rue passante où il y avait plus de stands de nourriture qu'autre chose, et où il y avait plus de vol à la tire que de ghouls. Bizarrement, se balader ainsi entre les divers fumets et les vapeurs de viandes et de soupes lui plu bien plus que de visiter le reste du quartier. A vrai dire, son estomac venait de se réveiller, et il réclamait pitance. Même en essayant de faire taire ce dernier, la colombe sentait sa gourmandise pousser à contre sens et finit par céder : quelques taiyaki bien chauds et sucrés firent son bonheur.
Tenant d'une main sa grosse valise froide en acier et de l'autre sa petite poche tiède, elle se mit en quête d'un endroit tranquille où s’asseoir pour savourer son goûter. Au détour d'une petite rue au bout de laquelle elle espérait trouver un parc ou une autre place calme, elle tomba nez à nez - ou plutôt nez à dos - avec une demoiselle toute tremblante et recroquevillée. Sybile fronça un sourcil et s'approcha à petits pas, se balançant de gauche à droite en essayant de voir l'expression de l'inconnue, et en espérant ne pas lui faire peur.

Est-ce que.. est-ce que ça va ?

Malgré qu'elle gardait ses distances au cas où, la colombe s'était arrêtée à coté de l'inconnue et avait gentiment posé sa main sur son épaule, lui adressant un sourire rassurant. Son visage était couvert par ses mains, et vu sa pâleur on aurait dit qu'elle était sur le point de s'évanouir.

Vous êtes toute pâle.

Alors qu'elle imaginait le pire, Sybile s'empressa de fouiller son sac à la recherche d'un cachet, d'un calmant quelconque, ou de quoi que ce soit qui pourrait aider la jeune fille à se sentir mieux.
et c'est censé être bon ? - ft. sybile van hilde
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